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Romans Une rentrée à l'Est

Une rentrée à l’Est – le bilan

Et voilà, la première édition de la Rentrée à l’Est est déjà terminée ! Un immense merci à toutes les blogueuses et tous les blogueurs qui m’ont accompagnée dans cette aventure balte et à celles et ceux qui ont commenté ou simplement lu les 31 billets 🤩 parus à l’occasion de ce petit rendez-vous. J’espère que cela vous aura donné envie de continuer à découvrir la littérature des pays baltes et plus généralement de l’Est.

Aujourd’hui, c’est l’heure du bilan et pour vous aider à vous repérer dans la liste très éclectique des livres (re)découverts pendant ces deux semaines, j’y ai glissé quelques pictogrammes, forcément un peu réducteurs mais que j’espère utiles :

  • 🚼 littérature jeunesse
  • 🚨 policier
  • ⚜️ historique
  • 🪆 occupation soviétique
  • 🪖 Deuxième Guerre mondiale
  • 👽 science fiction, anticipation, dystopie…
  • 💬 BD
  • ⛵️ compatible avec le Book trip en mer
  • 🏙 compatible avec les Lectures urbaines

Estonie – 15 chroniques :

Lettonie – 8 chroniques :

Lituanie – 8 chroniques :

  • À l’ombre des loups 🪖🪆d’Alvydas Slepikas chez Je lis, je blogue
  • Prisonnière de l’île glacée de Trofimovsk 🪆de Dalia Grinkevičiūtė chez Sunalee qui a lu ce témoignage dans sa traduction anglaise (parue sous le titre Shadows on the Tundra)
  • La bibliothèque du beau et du mal de Undinė Radzevičiũtė sur le Biblioblog d’Anne-Yes et chez Fanja
  • L’impératrice de pierre ⚜️(tome 1) de Kristina Sabaliauskaite chroniqué sur mon blog
  • L’oiseau qui buvait du lait 🚨 de Jaroslav Melnik sur mon blog
  • Vilnius poker 🪆🏙 de Ričardas Gavelis sur mon blog
  • Macha ou le IVe Reich 👽 de Jaroslav Melnik chez Tête de lecture

Évidemment, vous attendez aussi de savoir qui a gagné un des romans offerts par les 3 généreuses maisons d’édition qui ont bien voulu s’associer à ce rendez-vous autour de la littérature des pays baltes. Fin du suspens, voici les gagnant(e)s de mon petit jeu-concours :

  • Sunalee a fait un sans faute en prédisant 15 billets pour l’Estonie ! Elle remporte Cap sur la liberté des Estoniens Voldemar Veedam et Carl B. Wall, paru aux éditions de La table ronde.
  • An s’était montrée un chouïa trop optimiste en prévoyant 16 billets, mais elle n’était pas loin du score final ! Elle remporte L’impératrice de pierre de la Lituanienne Kristina Sabaliauskaite, paru aux éditions de La table ronde.
  • Patrice avait imaginé un score de 13 billets, ce qui lui vaut de remporter Tigre du Letton Jānis Joņevs, paru aux Argonautes Éditeur.
  • Ex-æquo avec 12 billets escomptés, Athalie et Kathel remportent À l’ombre de la butte aux coqs du Letton Osvalds Zebris, paru aux éditions Agullo, pour Athalie et Ténèbres et compagnie de Sigitas Parulskis, paru aux éditions Agullo, pour Kathel.

Je suis actuellement en déplacement à l’étranger mais je vous enverrai vos livres d’ici la fin du mois, promis ! (Envoyez-moi juste votre adresse postale, par exemple via le formulaire de contact de mon blog).

Encore merci à Émilie qui a créé ce magnifique logo pour moi !

Je vous donne rendez-vous l’année prochaine du 15 au 30 septembre pour une nouvelle destination que j’ai le plaisir de vous annoncer dès aujourd’hui (j’en connais qui aiment préparer leur PAL longtemps à l’avance 😉). En 2025, ce sera la Bulgarie que je vous proposerai d’arpenter avec moi !

PS : Pour voyager par procuration dans les pays baltes, je vous recommande de suivre Sunalee qui y est allée récemment et partage ses découvertes ici : https://suasaday.wordpress.com/tag/pays-baltes-2024/

PPS : Octobre est un mois balte chez plusieurs éditeurs comme vous pourrez le constater avec cet article de Passage a l’Est : https://passagealest.wordpress.com/ De quoi vous donner des idées pour prolonger la Rentrée !

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Estonie Romans

L’énigme de Saint-Olav – Indrek Hargla

Traduction de l’estonien par Jean-Pascal Ollivry – Éditions Babel noir

Pour clore cette première édition de la Rentrée à l’Est, c’est – exceptionnellement – un invité qui vous livre sa chronique. En la lisant, j’ai découvert que le roman en question était compatible avec les lectures urbaines proposées chez Ingannmic et Athalie. Double merci 🙏🙏 donc à mon chroniqueur du jour à qui je laisse à présent la parole :

Je ne suis pas un grand lecteur de romans (en tout cas, je suis beaucoup, mais alors beaucoup moins insatiable dans ce domaine que Sacha), et encore moins de polars. Mon truc, ce sont plutôt les littératures de l’imaginaire, sans doute car j’ai un petit faible pour tout ce qui est complètement déconnecté de nos références habituelles (j’ai aussi un faible pour ce qui est historique, pour les mêmes raisons).

Voyant que je calais sur la lecture de Métal de Janis Jonevs malgré mon goût pour le genre musical du même nom, Sacha a eu pitié de moi et m’a proposé d’écrire plutôt un billet sur L’énigme de Saint-Olav, d’Indrek Hargla. La perspective de lire un polar historique m’a remémoré mes très bons (et anciens) souvenirs du Cercle de la croix, de Iain Pears. C’est donc avec un a priori positif que j’ai accepté de me plonger dans cette première enquête de Melchior l’apothicaire.

Dans une Tallinn encore dominée en 1409 par l’ordre des Chevaliers teutoniques, un haut dignitaire de cet ordre est sauvagement assassiné. L’enquête menée dans ce roman par l’apothicaire de la ville nous invite à découvrir les grands acteurs de la vie sociale dans l’Estonie médiévale.

L’avant-propos de l’auteur a pour moi été pour beaucoup dans l’intérêt initial de l’histoire. En effet, l’enquête aurait été inspirée par les traces dans le registre du Conseil de Tallinn d’un fait divers similaire (l’assassinat d’un dignitaire teutonique) remontant justement à 1409. Cette utilisation de sources historiques pour créer une petite histoire dans la grande était clairement de nature à piquer mon intérêt. J’avais d’ailleurs adoré le roman Même pas mort de Jean-Philippe Jaworski, qui avait utilisé le même procédé.

Ne connaissant pas grand-chose à la société médiévale estonienne, je serais bien en peine de critiquer la rigueur historique du roman d’Indrek Hargla. Pour autant, il nous peint avec force détails la ville, son organisation, ses us et coutumes. Les relations qu’entretiennent l’ordre teutonique, le clergé et les différentes guildes sont également autant d’éléments mis en avant pour donner une épaisseur certaine au roman. Malheureusement, Hargla ne parvient pas à utiliser les 419 pages du livre pour donner assez de corps à ses personnages à mon goût. Melchior, l’apothicaire-enquêteur, semble pendant une bonne moitié du roman très lisse et trop plein de bons sentiments pour moi. Son relief et ses failles nous sont ainsi présentés bien tard, et les autres personnages, trop nombreux, ne parviennent pas à capter suffisamment la lumière pour qu’Indrek Hargla leur donne une véritable consistance.

En ce qui concerne l’enquête en elle-même, j’avoue humblement n’en avoir pas saisi les toutes dernières révélations. Le mode narratif de conclusion de l’enquête, qui rappelle quelque peu Agatha Christie mettant en scène la présentation par Hercule Poirot de ses trouvailles à la galerie de personnages au grand complet, ne m’a en effet pas permis de démêler tous les fils de l’écheveau. Je reste donc de ce point de vue clairement sur ma faim.

En résumé, il s’agit d’un roman qui, s’il est clairement un peu long, se laisse toutefois lire pour sa description vivante et détaillée de l’organisation d’une cité médiévale. L’Énigme de Saint-Olav n’est cependant pas un livre dont je garderai un souvenir impérissable.

Il s’agit du premier volume d’une série de 6 enquêtes, dont 3 ont été adaptées au cinéma… Peut-être ce format (le premier film dure 1h38) est-il plus adapté à la découverte des aventures de Melchior…

PS de Sacha : D’autres avis sont à lire chez Manou qui l’a lu pour cette Rentrée, mais aussi chez Fabienne et Patrice (dont je vous assure que mon chroniqueur n’avait pas lu le billet avant de rédiger le sien. Que voulez-vous, les grands esprits se rencontrent 😁).

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Estonie Romans

Le départ du professeur Martens – Jaan Kross

Traduction de l’estonien par Jean-Luc Moreau – Pavillons poche Robert Laffont

Quelle grâce, quelle élégance dans l’écriture de Jaan Kross ! Sans doute par la période qu’il aborde mais aussi par sa plume, cet auteur estonien m’a beaucoup rappelé le plaisir que j’ai toujours à lire Stefan Zweig, avec une bonne dose d’ironie en plus. Si Zweig est un auteur que vous appréciez, vous aimerez donc sans aucun doute Jaan Kross.

« Comment réagir à sa remarque sur la modestie européenne et l’hypocrisie asiatique ? Fallait-il commencer par lui dire que je n’étais pas russe ? Ni allemand ? Que mes ancêtres avaient vécu en Europe depuis au moins deux mille ans ? Que ma modestie n’était pas pour autant celle d’un Européen, mais celle, bien plutôt – de qui ? – sans doute d’un enfant des grandes forêts. Il m’était déjà arrivé, à l’occasion, d’expliquer à mon sujet quelque chose de semblable. Pas toujours. Rarement. Mais tout de même. Pourtant ici, maintenant – je veux dire là-bas, à ce moment-là – à quoi bon ? »

Le départ du professeur Martens est un passionnant monologue qui se poursuit pendant deux jours, le temps d’un trajet en train de Pärnu, en Estonie, à Saint-Pétersbourg. Polyglotte, le professeur Martens est un brillant négociateur qui a arbitré nombre de conflits et concocté des traités internationaux sous pas moins de trois souverains russes. Il est reconnu par ses pairs de par le monde, mais au cours de ce voyage où il oscille entre rêves, rencontres bien réelles et méditations, il constate combien son action aura souvent été vaine. Entre autres choses, il déplore amèrement que le Prix Nobel ne lui ait pas été attribué, la Russie étant peu en faveur auprès de la communauté internationale :

« Alors que mes collègues suisses, par exemple, couraient sur le gazon bien tondu d’une vieille tradition internationaliste, je devais, moi, patauger jusqu’à mi-jambe dans le bourbier de l’absolutisme. »

Rusé, ambitieux et assez imbu de lui-même, ce personnage n’a pas que des facettes attachantes. Au fur et à mesure de son périple ferroviaire et de ses réflexions, la façade se fissure pourtant et on découvre un véritable self-made man pétri de regrets et de doutes, qui restera toute sa vie en butte aux humiliations dues à ses origines modestes, et estoniennes qui plus est. C’est fin, érudit tout en étant très accessible et on ne s’ennuie pas une minute. Et vous l’avez compris, j’ai été éblouie par la plume de l’auteur (et sa traduction limpide) !

C’était une première lecture de Jaan Kross pour moi, et ce ne sera sûrement pas la dernière. De lui, Patrice a déjà recommandé Le fou du tzar, et La barmaid aux lettres avait beaucoup aimé Le vol immobile. Je n’ai donc plus que l’embarras du choix.

Un grand merci à Patrice d’avoir proposé cette lecture commune autour de cet immense écrivain estonien ! Keisha s’est jointe à nous avec Le fou du tzar, qui l’a convaincue elle aussi du talent de Jaan Kross.

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Littérature jeunesse

Voisins zinzins et autres histoires de mon immeuble – Piret Raud

Traduit de l’estonien par Jean-Pascal Ollivry – Éditions du Rouergue

Aujourd’hui, je vous propose de découvrir un livre jeunesse né sous la plume de Piret Raud, autrice et illustratrice estonienne dont plusieurs titres sont publiés en France, en particulier par les Éditions du Rouergue. Assorti d’illustrations à la fois discrètes et très reconnaissables, Voisins zinzins et autres histoires de mon immeuble réunit une vingtaine d’historiettes évoquant les voisins de Taavi, petit garçon élevé par sa mère « qui n’est pas seule puisqu’elle est avec (lui) ».

Les habitants de cet immeuble forment une galerie de personnages plutôt originaux et permettent à Piret Raud de croquer des portraits tendres, lucides et souvent décalés tout en faisant passer de jolis messages. Il y a là des jumeaux tous deux prénommés Artur, un réfrigérateur colérique qui bout littéralement (et son contenu avec), un voisin perché dans un arbre, un autre qui cherche d’abord son peigne puis ses cheveux, un crocodile engagé dans une relation de couple toxique, une maman parfois abattue par une tristesse d’un gris qui envahit tout, etc.

Le format est parfait pour de jeunes lecteurs dès le CP puisqu’une histoire tient en quelques pages très aérées. Le fait que tous ces courts récits soient liés par un même narrateur donne le sentiment de lire plusieurs chapitres d’un même roman. C’est une excellente source de motivation pour les enfants qui seront sûrement amusés et épatés par certaines situations très inventives et poétiques, et c’est une belle initiation à l’art de la nouvelle et de sa chute.

En plus de la Rentrée à l’Est, ce billet participe aux lectures urbaines « Sous les pavés, les pages » organisé par Athalie et Ingannmic puisqu’il s’agit de la vie d’un immeuble et d’un quartier.

L’avis de Jostein est à lire ici : https://surlaroutedejostein.fr/2015/10/30/voisins-zinzins-de-piret-raud/

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Lectures audio

Filles de l’Est, femmes à l’Ouest

Podcast France culture

Elles sont écrivaines, vivent en France ou en Belgique, et ont aussi en commun d’être nées de l’autre côté du Rideau de fer dans les années 1970 et 1980. À force d’entendre les mêmes questions de la part du public « occidental » qu’elles rencontrent lors de lectures et débats, elles ont voulu donner à entendre leur vision de ce qu’était la vie, en particulier la vie des femmes, dans les ex-pays de l’Est.


Albena Dimitrova, née en Bulgarie, Lenka Horňáková-Civade, née en Tchécoslovaquie (Tchéquie), Katrina Kalda, née en Estonie, Grażyna Plebanek, née en Pologne, Sonia Ristić, née en ex-Yougoslavie (Serbie), Andrea Salajova, née en Tchécoslovaquie (Slovaquie), Marina Skalova, née en Russie, et Irina Teodorescu, née en Roumanie, ont donc chacune écrit (en français, à l’exception de Grażyna Plebanek) une des nouvelles qui composent le recueil Filles de l’Est, femmes à l’Ouest paru aux éditions Intervalles et adapté par France culture en une série de 10 podcasts passionnants.

« Ce nouveau monde de filles fortes, qui paraissaient si sûres d’elles et si insouciantes, elle n’en connaissait que trop le revers. Elle repensait souvent, seule sur le canapé de la petite cuisine d’été, aux années de sa jeunesse. Elle avait suivi la route toute tracée de ses aînées : un peu d’études, puis mari, foyer, enfants. Fidélité, obéissance, patience. Mais surtout, il y avait l’État socialiste, la construction d’un monde meilleur, cette pensée tout simple : le même bonheur pour tout le monde.
Depuis que personne ne montrait plus de direction dans cette société démocratique, les gens faisaient n’importe quoi. Elle n’en parlait jamais avec ses filles. Elles ne pouvaient pas comprendre. »
(Andrea Salajova, épisode 3)

Elles racontent leur enfance, leur jeunesse, leur pays avant et après la chute des régimes socialistes et communistes, avec du positif et du négatif, et battent ainsi en brèche autant les images caricaturales de l’Est que celles de la « vie de rêve » qu’a voulu vendre l’Occident. C’est instructif, émouvant, drôle, en un mot vivifiant ! Et comme toujours, ai-je envie de dire, c’est formidablement adapté (mention spéciale à la chanson utilisée en guise de générique et qui a toujours le don de me mettre la larme à l’œil quand je pense au tournant de 1989).


C’est à écouter ou à lire, comme vous préférez !


PS : Le podcast est réalisé par Volodia Serre, avec Emmanuelle Chevrière comme conseillère littéraire, Sophie Bissantz au bruitage, et les voix de Miglen Mirtchev, Tereza Kelka, Maria Zachenska, Maya Sarac, Aleksandra Yermak, Radoslav Majerik, Matej Hofmann, Natalia Pujszo, Grégory Kristoforoff, Anton Yakovlev, Galina Vincenot, Liza Paturel, Malgorzata Virgili Karcz, Emma Ciazynski, Robert Sahin, Roustem Khaibrakhmanov et Jacqueline Pierre.

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Une rentrée à l'Est

Une rentrée à l’Est

À la découverte de la littérature d’Estonie, de Lettonie et de Lituanie

Vous l’avez remarqué : c’est enfin l’été ! Vous êtes peut-être d’ailleurs en train de préparer vos valises et surtout la pile de livres à emporter avec vous ou à consommer à domicile pendant les 2 prochains mois. C’est l’occasion pour moi de vous rappeler le nouveau rendez-vous de la Rentrée à l’Est qui mettra cette année à l’honneur l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie. Rendez-vous du 15 au 30 septembre !


Sur la liste de suggestions que j’ai préparée il y a quelques semaines, j’ai ajouté plusieurs titres repérés tardivement ou signalés par des blogueuses bien informées. N’hésitez pas à piocher dedans pour vos lectures estivales ! Je viens d’ailleurs de constater que Vilnius Poker (proposé en LC pour le 20 septembre) contient le nombre de pages voulu pour le challenge des Pavés de l’été chez Sibylline (dont le délai court jusqu’au 22, c’est pile poil !). Voilà donc une motivation supplémentaire pour ce roman qui s’annonce (d)étonnant. Patrice vous attend aussi pour une LC autour de l’écrivain Jaan Kross avec un titre au choix le 27 septembre.

Petit conseil personnel : Si vous avez une liseuse, pensez aux livres électroniques proposés dans les bibliothèques. J’ai constaté que les ouvrages disons « confidentiels » sont plus facilement disponibles sous cette forme et cette option est évidemment très pratique pour alléger ses bagages. Ces emprunts sont désormais compris dans la plupart des abonnements. C’est bien sûr valable pour vos lectures en général, pas seulement pour ce rendez-vous !

Qu’elles soient baltes ou non, épaisses ou non, rares ou nombreuses, je vous souhaite de belles lectures estivales !

PS : Ce blog n’est pas (encore) en pause pour cause de congés, mais il va sans doute adopter un rythme plus tranquille dans les prochaines semaines.

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Une rentrée à l'Est

Un nouveau rendez-vous à l’Est

Vous regrettez la disparition du Mois de l’Europe de l’Est organisé pendant plusieurs années par Goran et Patrice&Eva ? Moi aussi ! (D’ailleurs, je n’ai même pas eu le temps d’y participer 😅). Avec l’approbation, les encouragements et les précieux conseils de mes camarades de Et si on bouquinait un peu ?, j’ai donc décidé de lancer un nouveau rendez-vous annuel : Une rentrée à l’Est.

Quand ? Du 15 au 30 septembre
Quelle destination ? Un pays ou groupe de pays défini qui changera d’une année sur l’autre. En 2024 : les pays baltes
Où ? Ici même ! Laissez un lien vers vos publications en commentaire de ce message ou de mes billets baltes à venir.
Comment ? En publiant une chronique sur votre blog ou compte Instagram avec, dans l’idéal, le logo ci-dessus créé par Émilie, ma graphiste préférée ❤️.
Quoi ?

  • les romans, nouvelles, essais, poèmes, BD, livres jeunesse d’autrices et auteurs estoniens, lettons et lituaniens ou traitant de ces trois pays, même si leur auteur/autrice n’en est pas originaire
  • les films estoniens, lettons ou lituaniens, ou dont l’action se déroule essentiellement dans l’un de ces trois pays
  • les revues mettant en lumière la littérature et la vie culturelle de ces pays (par exemple l’excellente Kometa), mais pas les guides de voyage et magazines touristiques.

La Saison France-Lituanie s’ouvrant le 12 septembre prochain, on peut espérer que les maisons d’édition nous prépareront quelques parutions inédites pour l’occasion. Et vos bibliothèques joueront sûrement le jeu elles aussi.

Pour nous faciliter la tâche, j’ai rassemblé ici les titres déjà chroniqués dans le cadre du Mois de l’Europe de l’Est, auxquels j’ai ajouté quelques propositions dénichées ici et là (merci là encore à Eva pour ses suggestions et aux billets de Passage à l’Est sur les nouvelles parutions). Si vous avez d’autres titres ou des chroniques à recommander, faites-moi signe !

Les lectures communes seront évidemment les bienvenues. Je vous propose d’ores et déjà de me rejoindre pour découvrir Vilnius Poker de Ričardas Gavelis le 20 septembre tandis que Patrice vous invite à lire Jaan Kross le 27.

Estonie

Plus d’idées ici : http://www.litterature-estonienne.com/ouvrages-litteraires-estoniens-traduits-en-francais/

Films :

Lettonie

  • Metal, Janis Jonevs
  • À l’ombre de la mort, Rūdolfs Blaumanis
  • Partie d’échecs, Janis Ezerins (nouvelles)
  • Mémoire des terres de sang, Inara Verzemnieks (Book’Ing)
  • À l’ombre de la Butte-aux-Coqs, Osvalds Zebris (Lire et merveilles, Passage à l’Est, Temps de lecture)
  • Les cerfs noirs (théâtre) (Book’Ing/Passage à l’Est)/Saute de vent/Nature morte à la grenade (nouvelles), Inga Abele
  • En escarpins dans les neiges de Sibérie, Sandra Kalniete (Et si on bouquinait un peu)
  • Nouvelles de Lettonie, recueil de textes de : Andra Neiburga, Arno Jundze, Janis Jonevs, Pauls Bankovskis, Sabine Koseleva et Svens Kuzmins
  • Bylle, Vizma Belševica (Passage à l’Est)
  • Courlande, Jean-Paul Kauffmann (Anne-yes)
  • Dumala, Eduard von Keyserling (Anne-yes)

Lituanie

Quelques articles pour vous mettre dans le bain :

https://literature.britishcouncil.org/project/the-london-book-fair-the-baltic-states-market-focus-2018

https://argonautes-editeur.fr/voyage-a-vilnius-connaissez-vous-la-litterature-lituanienne

https://www.lepoint.fr/culture/la-lettonie-marque-son-centenaire-par-une-renaissance-culturelle-17-11-2018-2272214_3.php

https://www.france-estonie.org/breve-introduction-a-lhistoire-de-la-litterature-estonienne

Il n’est pas nécessaire de vous inscrire, mais cela me fera bien sûr plaisir de savoir si cette nouvelle invitation pour un voyage à l’Est vous tente 😇.

Greitai pasimatysime !